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Mohamed Zine El Abidine:La comparaison avec Hammamet est inconvenable

Le directeur de la 52e édition du festival de Carthage, Mohamed Zine El Abidine, était l’invité de Romdhane Show du samedi 2 juillet 2016. Il a parlé des dessous du choix programme du festival de Carthage 2016.


D’emblée, Zine-El-Abidine est entré dans le vif du sujet. Il a évoqué que les choix du programme sont étroitement liés à la rentabilité. L’invité de Hédi Zaïem a révélé que le festival a coûté plus de 4 milliards. Toutefois aussi énorme que cette puisse paraître, Mohamed Zine El Abidine, considère qu’il s’agit d’un budget relativement modeste.


Concernant l’absence du « Mezoued » et des rappeurs tunisiens du programme, Mohamed Zine El Abidine dit qu’il n’y a aucune prise de position contre quiconque et contre quel que genre artistique qu’il soit. « Nous n’avons aucune réserve contre El Mezoued, et nous avons au programme  El Fallegua  qui est une exposition populaire. Et si le Mezoued  n’est pas au programme cette année, il le sera probablement l’année prochaine. Quant au rap, il y a aura des soirées de rap et des  arts de la rue et qui se feront hors les murs ».
Concernant l’absence des artistes égyptiens du festival, l’invité de Romdhane Show dit qu’il est impossible de répondre aux invités de tous. « Un seul égyptien sera sur scène, il s’agit de Mohamed El Helou qui sera présent lors de la soirée d’hommage de Dhekra Mohamed. J’aurais toutefois aimé que Chirine soit au rendez-vous tellement cette artiste se dote d’une grande sensibilité. Sauf qu’on ne peut pas répondre positivement à tous.


Concernant la différence entre la programmation de Hammamet et celle de Carthage, Zine El Abidine dit que chaque festival a son public et qu’on ne programme pas de façon identique un le théâtre de Carthage et celui de Hammamet qui est bien plus petit. « Certes on ne répond pas aux goûts de tous, mais on doit penser à inviter des artistes de grande envergure qui nous assure des sièges complets.


Concernant la comparaison entre le festival Marocain Maouazine et celui de Carthage, l’invité de Hédi Zaïem dit que les marocains travaillent tous ensemble et mettent le paquet. « Ils disposent d’une équipe technique très forte et disposent de beaucoup de moyens et oeuvrent pour la promotion du visage du Maroc. En Tunisie, si nous avions la volonté, nous pourrions faire la même chose. Hélas en Tunisie, on en sait vraiment pas travailler ensemble ! Chacun travaille seul, défend son propre territoire et pense à ses propres intérêts.


Par ailleurs et pour couper court à toutes les rumeurs, Zine El Abidine persiste et signe que Kadhem Essaher a bien signé et qu’il sera bien là !
Il a également révélé que même si les prix (50-80 dinars) sont plutôt chers, des « happy-hour » et des promotions pour les jeunes, sont envisagés. Mais ceci, explique-t-il, n’est faisable qu’après avoir atteint l’équilibre financier.


Pour le directeur de la 52ème édition, Carthage reste au final « un mythe, une carte de visite pour la Tunisie et un rituel qui fait partie de la Culture et de l’histoire  du pays.


 

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